Qu'est-ce que l'ostéopathie ?

Qu'est-ce que l'ostéopathie ?

Toute perte de mobilité de nos tissus (articulations, muscles, ligaments ou même viscères) peut provoquer un déséquilibre de notre état de santé.

En temps normal, notre corps est capable de se réguler seul mais, suite à un stress ou un traumatisme, il arrive que des déséquilibres apparaissent et provoquent des troubles fonctionnels. L’ostéopathie permet alors de restaurer la mobilité, l’équilibre et l’harmonie du corps humain pour en préserver la santé. C’est une méthode manuelle de soins globale, destinée à identifier et à traiter la plupart des restrictions du corps.

L’ostéopathe a une bonne connaissance de l’anatomie et de la physiologie du corps humain, ce qui lui permet d’appréhender avec justesse les nombreuses interrelations qui existent entre chaque région du corps. Grâce à des techniques ostéopathiques variées, il s’adapte aux spécificités de chacun : sexe, morphologie, âge, sensibilité personnelle.
Les gestes ostéopathiques restent toujours dans le champ physiologique et ne forcent pas les structures.

Dans ses outils de travail, on distingue différentes techniques :

  • Articulaires et tissulaires : elles visent à redonner mobilité et souplesse au niveau de la colonne vertébrale et des membres (inférieur et supérieur) ; ce sont des manipulations douces, spécifiques, qui aident à diminuer la contrainte et la douleur.
  • Viscérales : elles ont pour but de rétablir les fonctions des différents organes (digestifs, respiratoires, circulatoires et gynécologique) au moyen d’étirements, de pressions et de vibrations.
  • Crâniennes : elles assurent l’aisance de mouvement des 22 os du crâne, au moyen de pressions douces ; elles permettent de rétablir une bonne souplesse de la boite crânienne et des membranes intracrâniennes, ainsi que la bonne circulation du liquide céphalo-rachidien.
  • Neurales : elles permettent un travail sur les nerfs, qui peuvent être fixés ou soumis à des contraintes par les tissus environnants.

L’ostéopathie a bien sûr ses limites, et intervient toujours en complément de la médecine allopathique, et uniquement pour des problèmes fonctionnels. Elle ne traite pas les maladies génétiques, dégénératives, infectieuse, mentales ou cancéreuses.